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Vincent Prémel

Paris, le 8 novembre 2019

Les immeubles haussmanniens m'entourent.

Ils veillent, ils scrutent, les paupières mi-fermées.

Elles sont lourdes et mornes, leurs yeux sont cernés

Mi-ouverts dans la nuit qui s'allonge tout autour.

Les âmes vivotent tout autant qu'elles peuvent

Et ma solitude s'accroche à chaque seconde.

Au comptoir, un oiseau bipolaire apprivoise le monde,

La misère ronge, les enfants des rues en forme la preuve.

Et dire que demain je dormirai près de toi

A l'abri de la tristesse et du froid.

Et même si j'aime le vide et la fatigue quand je suis loin,

Lorsque la nuit en aura fini

Je n'aurai plus peur du lendemain.

Je reprendrai mon sourire et la force de vouloir volera à l'infini.

A la Lib, Fbg St-Antoine, le 8 novembre à 14h45

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